Restauration du Palais épiscopal
La tour de l’Evêque, le Palais épiscopal et la Cathédrale de Grasse forment l’un des groupes épiscopaux les mieux conservés de la région et s’érigent majestueusement sur la place du Petit Puy. La Ville de Grasse a entrepris une vaste opération de restauration du Palais épiscopal, actuel Hôtel de Ville, pour réhabiliter ce joyau patrimonial, classé Monument Historique.
Le Palais épiscopal, qui abrite les bureaux de la mairie, est certainement l’élément de cet ensemble qui a le plus évolué depuis sa construction. Bâtiment tout en longueur, il est orienté d’est en ouest, et divisé en deux parties rectangulaires qui constituent des ailes bien distinctes. Le palais arbore un aspect défensif, visible en particulier sur la façade sud au niveau du rez-de-chaussée. Cette partie du bâtiment est occupée par les évêques de Grasse jusqu’au milieu du XVIIème siècle. À cette période, les évêques lancent la création d’une seconde aile à l’ouest, prenant appui sur la galerie qui relie le palais à la tour. L’aile est passée entre les mains de la prévôté qui transforme le palais, divisé en plusieurs pièces et salons. À partir de 1913, des bureaux sont également aménagés dans l’ancien palais, ainsi qu’une bibliothèque. Malgré ces transformations liées à l’histoire du lieu et de la ville, quelques espaces demeurent préservés tels que la salle synodale, utilisée pour l’assemblée du diocèse et désormais salle du conseil municipal, et la chapelle de l’évêque, devenue la salle des mariages.
En 2021, la Municipalité, accompagnée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles, dévoile un projet global de restauration de l’édifice décliné en plusieurs phases.
Pour mener à bien cette opération historique, la Ville a reçu le soutien financier de l’État, de la DRAC, de la Région Sud PACA, du Département des Alpes-Maritimes et de la Fondation d’Entreprise Crédit Agricole Provence Côte d’Azur.
Cet ancien palais épiscopal médiéval est le mieux conservé de France. Sa restauration constitue un intérêt pour les Grassois bien sûr, mais également pour notre pays tout entier.